Mots-clefs: Méthodologie, archéologie, argile, céramique, vaisselle.

L’argile est un matériau qui est facile à modeler et qui une fois cuite est très résistante, c’est pourquoi elle a souvent été utilisée pour la fabrication d’objet. Différentes utilisations en sont faites artistiques (sculpture) ou plus pratiques (vaisselle, matériaux de construction…) encore aujourd’hui. Différentes techniques de façonnage d’objet en argile ont été développées puis ont évoluées. Il y a d’abord eu le façonnage sans outils puis des outils (tournette, tour à bâton, tour à pied) ont été inventés pour améliorer le rendu final de l’objet et la productivité.

Il existe deux techniques de façonnage de poterie sans outils :

  • Le montage au colombin : cela consiste à façonner des colombins en agile puis à les empiler afin d’obtenir la forme voulue et enfin à lisser les parois pour une meilleure cohésion de l’objet.
  • Par plaque : il faut façonner et assembler des plaques en argile selon l’objet souhaité cette technique est plus rapide, mais plus difficile à maîtriser

Ces techniques de fabrication ont été découvertes au travers d’une discipline appelée l’ethnoarchéologie qui regroupe à la fois des données ethnologiques et archéologiques.

L’atelier

Cet atelier permet d’aborder le travail de l’argile, un des matériaux les plus employés pour la fabrication de mobilier. Les plus jeunes réaliseront une sculpture modelée et les plus grands un pot monté au colombin ou à la plaque, à partir de modèles archéologiques. Il est possible d’envisager une cuisson en foyer ouvert ou dans une reproduction de four réalisée in situ.

  • Dès 6 ans.
  • 2 heures et plus.

Pour aller plus loin

Benjamin Maria Helena , « L’approche ethnoarchéologique de la céramique néolithique du site de Cachama, dans la province de Benguela en Angola », Afrique : Archéologie & Arts, 12, 2016, p. 97-98 (version numérique : http://journals.openedition.org/aaa/957).

Roux Valentine, « Lecture anthropologique des assemblages céramiques », Les Nouvelles de l’archéologie, 119,2010, p.4-9 (version numérique : http://journals.openedition.org/nda/957).

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